Mon ami,
Carême s’apprête à commencer et je songe à toi. A l’annonce de mon premier enfant, tu fus l’un des seuls à ne pas avoir un mouvement de recul ou même un froncement de sourcils, lié à ma jeunesse, mais une joie pleine et entière. C’était dû, je m’en doute, à ta foi catholique. Tu sais que je ne suis moi-même catholique qu’un jour sur deux, et encore parfaitement hérétique. Je n’ose même plus entrer dans une église, tant j’en garde des souvenirs honteux. Mais, je ne sais pourquoi, Carême continue de compter pour moi, je m’applique sur moi-même pendant quarante jours, avec des résultats mitigés. Je te souhaite ces quarante jours pleins et vigoureux. Qu’ils affermissent ta sérénité.
Que l’on fasse Carême ou non, de foi ou non, le souhait d’affermir sa sérénité est un beau souhait à recevoir et… un bel objectif à atteindre.
Merci pour la matière à réflexion de cette carte postale 3!
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