Avancées (37) : 17 septembre 2025

Pas d’avancée, pas réellement, ce n’est
pas grave. Ça piétinait depuis longtemps.
Écrire ci, puis ça, sans direction. J’ai
essayé des classifications : petits projets,
moyens projets, grand projets. Cela ne veut
rien dire. En vérité, durant ces deux semaines,
c’est la vie professionnelle qui a pris tout
le temps, toute l’énergie. Je ne voulais pas
avoir un blog de prof, aussi me suis-je
rarement étendu sur la question. Et puis,
je suis ici sous mon nom propre, pas sous
pseudonyme ; et, certains jours, ce que
j’ai envie d’écrire me vaudrait un blâme.
Heureusement que l’ambiance est bonne
entre collègues. Le management nous
pompe l’existence, partout, tout le temps.
(Le pire, c’est que c’est pire ailleurs.)
Au-milieu de tout cela, j’aurais aimé
dire un mot de ma lecture de Forough
Farrokhzad. Le temps manque. Pas le
temps de lire vraiment, que dire alors
de l’écriture. Quand chaque jour on doit
appeler des collègues pour les soutenir
face à telle ou telle avanie. Je suis
un type bizarre qu’on met dans des
situations bizarres. Qui s’y met tout seul.
Confus à l’oral, confus à l’écrit, sans
rémission possible, puisque j’ai
structuré ma confusion. Heureusement,
bien sûr, il y a Anaïs. Le temps n’a pas 
d’odeur. Épuisé le 17 septembre, comment
tenir le reste de l’année ? On verra, on
avisera. Suffit pour les plaintes.

5 réflexions sur “Avancées (37) : 17 septembre 2025

  1. J’aurais aimé pouvoir intégrer ce texte à temps dans mon manuscrit « C’est la seule occupation que je lui connusse »…
    Moi aussi je suis déjà épuisée et bien plus par le « latéral » que par les élèves…Mais je ne vais pas m’étendre…
    C’est un article que j’aurais aimé rebloguer.
    Bon courage…

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