Le soleil revient
derrière la haie tiédie.
Les enfants s’amusent,
et reniflent. Des objets
bancals passent dans l’esprit.

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Quélen saura-t-il
que je lisais ses poèmes
en écoutant Cho
stakovitch et DJ Meh
di ? Tout cela est bancal.

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« Vendredi, midi
est passé depuis longtemps.
Je suis fatigué. »
Ce mien haïku pourri
fit rire en salle des profs.

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Bancal, insensé,
effondré, irréel, vrai.
Ainsi du poème.
Aisé comme un mauvais rêve.
Drôle comme le ri-en.

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Nul n’est identique
au total exact de ses
apparences. Et
qui d’entre nous n’a pas dit
quelque chose qui n’est pas sienne ?*

—
*Paul Valéry, Introduction à la méthode de Léonard de Vinci.