Dans tous les sens (2)
Deleuze nous apprend qu’on peut lire la philosophie comme un roman, dont les personnages seraient les concepts. J’ai toujours lu ainsi la philosophie, avant même de lire Deleuze, et c’est pourquoi j’ai été scolairement très mauvais en philosophie. Cette idée récente d’une philosophie comme roman (Deleuze), ou d’une philosophie comme poésie (Nietzsche), m’a infusé dans le mauvais sens : je n’écrivais ni roman ni poésie, seulement un gloubi-boulga où des concepts mal saisis s’étalaient partout. Les avant-gardes avaient fait exploser les genres et les rythmes ; je n’avais plus rien à faire exploser ; j’étais explosé, sans talent, seulement par … Continuer de lire Dans tous les sens (2)