Catulle, 2

Heureux passereau, heur de mon amour,Elle joue avec toi, te tient en main,Elle te donne le bout de son doigt ;Quand cette beauté, objet de mes désirs,Se livre à ce consolant badinage,Qui a pour elle je ne sais quel charme,Elle apaise quelque peu, j’imagine,Les tourments de notre passion brûlante ;Puissé-je ainsi m’amuser avec toiEt alléger les soucis de mon coeur. ** Pour le faire entrer dans un dizain carré (non rimé), j’ai quelque peu tordu ce poème, le deuxième des éditions de Catulle. J’ai suivi l’édition des Belles Lettres, collection Guillaume Budé, m’aidant de la vieille traduction de Georges Lafaye, … Continuer de lire Catulle, 2

Vers traduit libre

commençant à quinze ans à pondre despoèmes j’adoptai bien sûr le verslibre – avec une admiration pour Mahmoud Darwich lu dans la traduction d’Elias Sanbar – plus tard dans La Palestinecomme métaphore je découvris que Darwich n’écrivit jamais aucun vers libre – son arabe fut toujoursclassiquement versifié – à la Aragon – ainsi passé-je à travers vers Continuer de lire Vers traduit libre