tracer une ligne en haut du vide
encore et encore
peut-être pour « passer l’hiver »
comme ne le fit pas Sylvia Plath
malgré son beau poème de ce nom
l’hiver est doux nous devrions
en être heureux mais nous pensons
« réchauffement climatique » et alors
la douceur nous fait peur
comme un sourire carnassier
au loin toujours la guerre
des attentats par-ci par-là
des soldats patrouillent place Masséna
entre la grande roue et un étal de churros
et la mer s’en fout
Magnifique évocation de Sylvia Plath
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Merci Stephen pour ta lecture ! Je te souhaite une bonne nouvelle année.
(Je me rends compte avec de longs jours de retard que je n’ai pas répondu à ton message ; je m’en excuse, c’est lié à ma piètre connaissance actuelle de ce réseau, où je n’ai pas encore mes marques : je croyais qu’un bug empêchait ton commentaire de s’afficher, alors qu’en fait il fallait que j’accepte que le commentaire s’affiche, ce que je n’ai compris qu’aujourd’hui.)
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https://tsuvadra.blog/2020/09/06/hommage-a-sylvia-plath/
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Une nouvelle fois merci pour ce beau partage.
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