Ces deux dernières semaines, quelques avancées. J’ai envoyé un recueil à éditeur, sans grand espoir, mais cela m’a donné une vague impression d’action. On m’a contacté pour écrire un article, dans une revue, sur un poète contemporain. Étant superstitieux, je n’en dirai pas plus ; je le partagerai quand il sera publié, si cela arrive un jour. Le brouillon est fait, il me reste quelques lectures et améliorations de style ; j’ai une infecte tendance à la répétition, quand j’écris vite. J’ai aussi écrit un poème pour répondre à l’appel d’une autre revue ; je l’enverrai ce weekend, sans grand espoir non plus, mais au moins j’aurai produit quelque chose. Il y a un personnage, dans « Les Termitières de la savane » de Chinua Achebe, que je lis actuellement puisque les éditions Les Belles Lettres ont eu la gentillesse de me l’envoyer, qui devient célèbre en lançant une « revue des refusés », lançant des appels aux poètes dont les textes furent refusés par les principales revues de l’époque ; cela a tant de succès qu’il songe à fonder une revue « Deuxième refus », pour les textes refusés dans sa propre revue. Le concept est excellent (bien que repris au fameux Salon des refusés, qui réunit ce qui se faisait alors de neuf en peinture ; je songeais à cela en écrivant le poème. Aujourd’hui, on m’a proposé de venir au club lecture de la médiathèque sise dans ma ville moyenne, pour présenter aux membres quelques poètes contemporains, en un quart d’heure. Cela m’a fait plaisir. Les éditions Honoré Champion ont mis, dans la section « revue de presse » de la page consacrée à ce livre, ma recension du livre « Nietzsche, lecteur de Pascal » de Lucie Lebreton ; cela m’a aussi fait plaisir. Tout ceci est sans doute maigre, mais après deux semaines de travail difficile, cela fait tout de même deux ou trois motifs de satisfaction. Reste à continuer d’avancer.