On répète des évidences. Ce n’est pas grave.
Le grand geste philosophique a toujours été de repartir de zéro.
Tout a été dit, et maintes fois bien dit. Pourquoi donc tout a-t-il été si mal fait ?
Plus on parla des pouvoirs de la parole, plus les événements furent des naufrages.
Cela dit sans jamais céder aux rabaissements de la parole. Ni anoblissement, ni avilissement.
Celui qui a le mieux écrit sur Donald Trump, c’est Platon.
Repartir de zéro, au risque de devenir le zéro.
Si, à chaque question fondamentale, nous rencontrons un philosophe grec, c’est qu’ils furent les premiers à poser ces questions, et parce qu’après eux nous les considérons fondamentales. Sont-elles réellement fondamentales ? Nous n’en finissons pas de repartir de zéro.
Le monde est le règne de l’inadéquation.
On ouvre une grammaire. Tout y est étonnant, vertigineux.
On ouvre un livre, comme si on ouvrait un monde.
On repart de zéro. Alors, on répète des évidences. Ce n’est pas grave.