Choses précieuses / Medley Depeche Mode

1.             

Aux choses précieuses et fragiles, il faut une manipulation spéciale. Mon Dieu, que t’avons-nous fait ? Nous avons toujours essayé de montrer le plus tendre des soins, et maintenant regarde à quoi nous en somme rendus. Les choses s’abîment, les choses se cassent, je pensais que nous le surmonterions, mais les mots sont restés dans la bouche, nous ont laissés fragiles. Il restait si peu à donner.

 2.            

Nous ne sommes encore parvenus à rien. Nous n’avons pas évolué. Nous n’avons aucun respect, nous avons perdu le contrôle. Nous battons en retraite, ignorant les réalités, arrives-tu seulement à compter nos pertes ? Nous ne sommes pas parvenus là où nous devrions être. Nous portons encore les dettes de nos insanités. Nous battons en retraite, tournant le dos à notre histoire, empilant la misère. Nous pouvons observer tout cela via satellite, c’est à la vue de tous, les hommes qui meurent en temps réel, mais il n’y a plus rien à l’intérieur, nous ne ressentons plus rien.            

Armés de la nouvelle technologie, nous battons en retraite vers la mentalité des cavernes. 

3.            

Je ne veux pas lancer de rumeur blasphématoire, mais je crois que Dieu a un sacré sens de l’humour. 

4. 

J’attends que la nuit tombe. Je sais qu’elle nous sauvera tous. Quand tout est sombre, elle nous préserve de la dure réalité. Que la nuit tombe. Alors tout devient supportable, et là, dans le silence, tout ce que tu ressens est tranquillité. Il y a une étoile dans le ciel qui me montre un chemin de lumière, et à l’éclat de la Lune je sais que ma délivrance est proche. Il y a un bruit dans le calme, quelqu’un vient pour nuire ; je presse mes mains contre mes oreilles ; ici, il est plus facile d’oublier la peur.   

5.            

Ma petite, conduis n’importe où, fais ce que tu veux, je m’en fiche. Ce soir, je suis dans les bras du destin, je livre ma tête sur un plateau. Maintenant. Oh, ma douce, il y a des fois où je sens que je préférerais ne pas être aux commandes. Viens, tire sur mes file, regarde-moi me mouvoir, s’il te plaît. Ma douche petite, je préfère que tu sois aux commandes, et moi le passager. Conduis, je t’appartiens, ce soir, je suis bon marché. 

6.           

Allez, viens près de moi.

Allez, viens et mens-moi.

Dis-moi que tu m’aimes.

Dis-moi que je suis le seul. 

7.           

Les mots, violences, brisent le silence, viennent s’écraser dans mon petit monde. Me font mal, me transpercent, le comprends-tu, ma douce ? Tout ce que j’ai toujours voulu, tout ce que j’ai toujours désiré, est ici, dans mes bras. Les mots sont superflus, ils ne peuvent que blesser.  

***  

Chaque texte est une traduction plus ou moins libre d’un extrait de chanson du groupe Depeche Mode. Chacun de ces textes a été écrit en anglais par Martin Gore. Ils sont indissociables de leur chant par Dave Gahan.  

Precious.

Going Backwards.

Blasphemous Rumors.

Waiting For The Night.

Behind The Wheel.

Lie To Me.

Enjoy The Silence. 

Illustration : Photogramme issu du clip de Stripped, réalisé par Anton Corbijn.

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