Riens : Victoria Dubourg, bandes dessinées, une scène

Au musée de Grenoble, la semaine dernière, une salle et une expérience étrange. Découverte de tableaux de Victoria Dubourg. Le nom m’est inconnu. Sentiment d’étrangeté devant un tableau représentant sa soeur. Où l’ai-je déjà vue ? Plus tard, un portrait de Victoria Dubourg par Henri Fantin-Latour, et elle aussi, je l’ai déjà vue quelque part. Le carton donne : « Portrait de Victoria Dubourg, épouse de l’artiste ». Tout s’éclaire alors : sur le tableau La Lecture de Fantin-Latour, que j’ai commenté la semaine précédente car c’est un des meilleurs du musée de Lyon, je disais qu’il y avait « deux femmes ». À … Continuer de lire Riens : Victoria Dubourg, bandes dessinées, une scène

Lave

de longues couléesde lave se transforment en bouepuis la boue en lavetu regardes le phénomène d’en basil te paraît métaphorique mais tu ne sais pas de quoicela vient peut-être d’une phrase de Ginsberg-Bob Dylan dit que parler avec Ginsberg était comme consulter l’oracle de Delphes-où en étais-jetu regardes un volcanle Stromboli sans doute-j’ai connu Stromboli d’abord comme nom de cheval-pas de fumée sans feu : proverbe complotistemétaphore facile : le volcan comme jaillissement, sublime et dangereux tu y vois surtout l’indifférence des catastrophes et après la coulée de lave ayant tout détruit, l’île a gagné en superficie :quelqu’un tire toujours … Continuer de lire Lave

La Rose

étrangers à cette grisaille ces roches planes toi moi le son clair et énergique de l’air comme une balade venue des Balkans ou un film de joie toute ironique toi moi la rose passant de ta main à ma main et tu étais la rose et j’étais la rose nous poussions au bord de l’abîme sur une montagne du Jura ou près des catastrophes les trains passent les voitures klaxonnent au commencement de la rose est sa fin sa durée en perpétuel recommencement je relis mes cahiers et c’est en janvier ma rose que je t’écrivis le plus d’amour – … Continuer de lire La Rose